Un tantinet déçue par Un hiver à Paris, j’en attendais sans doute trop parce que j’ai pu croiser de nombreux avis enthousiastes chez mes copains blogueurs.
Victor, le narrateur, débarque à Paris pour ses études dans une classe renommée et redoutée de prépa littéraire. Sa première année est faite de devoirs, dissertations, études de textes sans jamais lever les yeux. Le garçon ne s’est pas fait de relations, ne sort pas et va rarement visiter sa famille. Au début de sa deuxième année, un élève avec lequel il commençait à entretenir de maigres relations saute par dessus la rembarde des escaliers de l’établissement et se tue. Il venait de se faire rabrouer par un professeur connu pour sa dureté envers les élèves. Victor devient peu à peu « l’ami du suicidé » et c’est à partir de ce fait qu’il commence à entretenir des relations avec les autres élèves. Dans le même temps, il fréquente le père de son ancien camarade qui a besoin de parler de son fils.
Le texte est un peu trop court et monotone pour moi. C’est arrivée presque à la fin que j’ai commencé à m’attacher à Victor et au père de Mathieu, dans cette maison de vacances landaise en plein hiver dans laquelle les relations qui se jouent ont l’air simples mais ne sont pas anodines. Le reste du quotidien du narrateur ne m’a guère enthousiasmée, le côté sociétal, la différence entre Victor et les autres élèves de la classe, les relations avec les professeurs, sont froids (d’aucun diront « précis ») (mais remarquez pour un hiver on est dans le thème) et pas assez développés à mon goût et le parcours initiatique est finalement bien court. C’est donc le BOF qui l’emporte sur mon appréciation générale. Je ne peux que vous conseiller d’aller lire d’autres billets plus enthousiastes chez : Brize – Clara – Dasola – Eva – Lasardine – Livresse des mots – Saxaoul – Stephie – et si vous avez un lien à partager, n’hésitez pas je me ferai un plaisir de l’ajouter.
Jean-Philippe Blondel est né en 1964. Marié, deux enfants, il enseigne l’anglais en lycée et vit près de Troyes, en Champagne-Ardennes. Il publie en littérature générale et en littérature jeunesse depuis 2003. (source bio : Buchet Chastel – source photo auteur)
C’est souvent ainsi pour moi aussi : on s’attend à quelques choses d’exceptionnel puis finalement la magie n’opère pas … Dommage …
De Blondel, je n’ai lu que des romans jeunesse, je me frotterai bien à sa production « adulte » un de ces quatre, mais peut-être pas avec ce titre-là 😉
Contrairement à toi, j’ai préféré la première partie qui se déroule à Paris plutôt que les passages dans les Landes, les conversations entre Victor et le père de Mathieu. Mais comme toi j’ai été un peu déçue. J’attends le prochain !
C’est un livre que j’ai beaucoup aimé, même si oui, il n’est pas parfait.
En relisant ma chronique, je me rends compte que suite à cette lecture je me suis promis de lire « 06h41 », et je ne l’ai toujours pas fait !
Merci pour la piqûre de rappel.
D’ordinaire, je n’aime pas les romans qui se déroulent à l’école mais j’ai vraiment aimé celui-ci.
Ce titre est sur ma PAL et je l’avais commencé dans un voyage en train. Ne me demande pas pourquoi je n’ai pas poursuivi mais je compte bien le reprendre très vite.
Rebonjour, à nouveau merci pour le lien. Comme il s’agissait de mon premier « Blondel », j’ai bien apprécié le style du roman. Après, quant à l’histoire, elle en vaut une autre. Bonne après-midi.